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Cinéma

Annecy 2016 - Le problème du long métrage d'animation français est profond selon le SPFA

Date de publication : 16/06/2016 - 08:41

Le syndicat des producteurs de films d'animation (SPFA) entend s'inscrire dans le cadre de la réforme de l'agrément suite au rapport Sussfeld.

Dans le domaine du cinéma, le bilan du SPFA est contrasté. 
La fréquentation fait état d'un très bon bilan général avec une progression de 28%, à 29,8 millions d'entrées, pour les films d'animation inédits toutes nationalités confondues. Mais pour les seuls films français, l'année passée a été marquée par "un certain nombre d'échecs, à partir de septembre ", a rappelé Stéphane Le Bars, délégué général du SPFA.

En matière de production les chiffres sont "alarmants" juge le syndicat.
Trois longs métrages d'animation ont été agréés au CNC en 2015 (Sahara, Dofus, Louise en hiver, en photo), soit "1% de la production de films français" alors que la moyenne avait grimpé à sept-huit depuis 2005. "Il y a peut-être un petit effet retard du fait de la mise en place du crédit d'impôt en 2016 " que certains producteurs ont attendu, mais, selon le syndicat "le problème du long métrage français est profond" et la réponse "passe par l'adaptation des outils du CNC". Le crédit d'impôt en est une, mais elle n'est "pas suffisante". 

Le SPFA pointe l'écart qui existe entre le cinéma d'animation et le cinéma en prises de vue réelles. Les financements encadrés représentent en moyenne 21% du financement des films animés sur la période 2005-2014 contre 36% pour l'ensemble des films français. 

Suite au rapport d'Alain Sussfled sur la réforme de l'Agrément, le SPFA entend s'inscrire dans la période de négociation qui s'ouvre "pour jouer tant sur le soutien investi en amont que sur le soutien généré". La question n'est plus de savoir si les films sont bons ou pas, les talents et les savoir faires sont là, estiment les professionnels, mais de comment les exposer.

"Tomber à trois films, c'est un non-sens. On espère que en 2016, on aura des gros succès", a souligné Jacques Bled (Illumination Mac Guff), président du collège cinéma.

Emmanuelle Miquet
© crédit photo :


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