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Cinéma

Lumière MIFC 2017 - Record d'accrédités et nouveautés au Marché international du film classique

Date de publication : 17/10/2017 - 08:30

Unique marché dans le monde dédié exclusivement au cinéma de patrimoine, le Marché international du film classique (MIFC), qui s’ouvre aujourd’hui à Lyon, a encore enrichi sa programmation dans le but de favoriser les échanges autour de tous les acteurs du secteur. Et il invite comme "grand témoin" Jérôme Soulet, de Gaumont. 

Ce sont 350 accrédités qui sont attendus au rendez-vous professionnel du festival Lumière, le marché international du film classique, qui se tient du 17 au 20 octobre à quelques pas de l’Institut Lumière. Ils étaient 150 la première année et près de 300 l’an passé. Et 20 pays sont représentés parmi ces participants.

Pour cette 5e édition, le marché est encore enrichi : d’une journée supplémentaire d’abord, qui permet d’étoffer les événements avec pas moins de 14 conférences (contre 8 en 2016) et 100 intervenants au total. Jusqu’ici appelé le Marché du film classique, ce rendez-vous professionnel s’est mué en Marché international du film classique. "Le marché a une vocation internationale depuis sa création mais nous voulons ainsi affirmer cette position", souligne Juliette Rajon, chargée de développement à l’Institut Lumière et coordinatrice générale du MIFC, qui travaille notamment avec Gérald Duchaussoy, chargé de mission pour le MIFC. Cinq pays, la Bulgarie, la Grèce, la Lettonie, Taïwan et la Turquie, seront pour la première fois présents au marché. "Nous proposons en plus cette année une conférence qui dresse un panorama européen, avec trois pays à l’honneur, la Grèce, la Hongrie et les pays baltes. Des pays a priori à faible capacité de production et de diffusion, mais où des acteurs se battent pour prendre des initiatives afin de faire vivre aussi le cinéma de patrimoine." Un représentant de la Commission européenne interviendra sur ce sujet pour la première fois à Lyon.

"Thierry Frémaux (directeur de l’Institut Lumière et du Festival Lumière) veut faire de ce marché "le" lieu de rassemblement du patrimoine, poursuit Juliette Rajon. À ce jour, le MIFC est le seul marché totalement dédié à ce sujet. Il existe d’autres endroits avec des temps consacrés à des échanges informels, comme au festival de Bologne (Il cinema ritrovato). Notre but est de dédier un lieu avec des outils et des intervenants, pour favoriser les rencontres, les partages d’expériences, le business et la diffusion du cinéma de patrimoine. Nous avons à cœur de faire en sorte que tous les acteurs de l’industrie soient présents, des ayants droit à tous les diffuseurs en passant par les industries techniques pour instaurer un dialogue."

Outre des événements déjà installés – la table ronde pratique sur les aspects juridiques organisée avec la SACD (cette année sur l’obligation de recherche d’exploitation suivie des films classiques), le rendez-vous des distributeurs de patrimoine qui présentent leur line-up, la table ronde technique organisée avec la Ficam, depuis l’an dernier le rendez-vous des laboratoires sur des coups de projecteurs sur des restaurations et l’analyse d’une restauration récente (cette année Le Corbeau d’Henri-Georges Clouzot) –, le MIFC propose de nombreuses nouveautés. Deux événements sont consacrés à l'édition vidéo de patrimoine: un rendez-vous des distributeurs vidéo pour présenter leur line-up assorti d’une conférence sur l’édition vidéo/blu-ray et le livre de patrimoine (de l'objet brut à l'objet collector ?). Au programme également, des projections spéciales destinées aux exploitants, le panorama européen déjà évoqué mais aussi une keynote d’un grand témoin, cette année Jérôme Soulet, le directeur du département vidéo, télévision et nouveaux médias de Gaumont, sur le marché du cinéma de patrimoine. Au menu encore, des rencontres sur le documentaire de cinéma, un coup de projecteur sur le cinéma d’animation classique et ses spécificités, une rencontre sur les supports de diffusion numérique – plateformes de VàD et de SVàD et leurs relations avec les "cataloguistes" et le rôle des agrégateurs –, ainsi qu'une table ronde sur la programmation et l’animation du cinéma de patrimoine dans les salles art et essai.

Sarah Drouhaud
© crédit photo : Festival Lumière


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