Coronavirus : Gaumont prévoit un exercice 2020 fortement impacté

Gaumont anticipe une baisse de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel pour l'exercice 2020, suite à la crise que traverse actuellement le secteur à cause de la pandémie de Covid-19.

Gaumont prévoit un fort impact de la pandémie de Covid-19 sur son exercice 2020, alors que ce dernier devait être celui du retour à l’équilibre après deux années négatifs, indique le groupe dans un communiqué.

Face à la fermeture des salles et l’interruption des tournages, le groupe indique avoir "suspendu ses activités de production et de distribution tout en développant la vente des films de son catalogue aux plateformes et aux chaînes de télévision, en demande accrue de programmes."

Après s’être "attachée à assurer la santé et la sécurité de ses salariés et de ses partenaires, dans le respect des consignes en vigueur", la firme à la marguerite explique avoir déployé "un plan de mesures d’économies et de préservation de sa trésorerie, en France et dans ses filiales, de façon autonome ou avec l’appui de dispositifs publics."

"La durée et l’ampleur de la pandémie comme le calendrier de déconfinement en France et dans les différents pays où Gaumont exerce ses métiers, notamment aux Etats-Unis, sont autant de paramètres susceptibles d’influencer fortement les résultats de l’exercice en cours, sans oublier que le niveau d’attractivité des salles, lorsqu’elles seront toutes totalement accessibles, dépend de la présence de grands films américains, moteurs de la fréquentation dans tous les pays", précise-t-elle.

Elle anticipe donc que malgré une mobilisation pour limiter à moyen terme les conséquences du report du programme de sortie des films et des livraisons des productions cinématographiques et télévisuelles, "le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel de l’exercice 2020 [du groupe] seront significativement affectés par le ralentissement de l’activité".

Mais Gaumont reste optimiste quant à ses capacités de sortir de cette "dramatique crise planétaire", mettant l’accent sur la situation financière du groupe, mais aussi sur le secteur "porté par une demande qui ne cesse de croître".