Cinéma

Congrès FNCF 2021 - Semios réinvente l’enseigne

Date de publication : 22/09/2021 - 08:30

Le fabricant propose des solutions placées sous le signe du développement durable, produites notamment à base de cosses de riz ou alimentées par l’énergie solaire.

Actif depuis plusieurs années lors du Congrès, le groupe s’y présente pour la deuxième fois sous la bannière de Semios, fruit de la fusion de plusieurs entités, dont  Insignis, AS Enseignes, Lumiplastique, Signa Vision et SED. Une mise en commun qui a notamment débouché sur la création du Sign’Lab, atelier collaboratif en interne, permettant d’offrir de nouvelles solutions centrées sur les nouvelles technologies et le développement durable. "L’enseigne est traditionnellement un métier assez suiveur, Nous avons choisi une démarche proactive, afin de proposer à nos clients une autre alternative", résume Christian Bazerque, le directeur du groupe, qui travaille notamment avec Mégarama ou le réseau Confluences.

En résultent ainsi des enseignes autonomes, alimentées par des panneaux solaires, à l’image du totem Semiosun, ainsi que des produits dits "éco-conçus", selon des procédés incluant de nouveaux matériaux tels que la cosse de riz, 100% recyclable et constituée de fibres naturelles. "Cela permet de conférer à des panneaux une apparence de bois aggloméré. C’est extrêmement résistant puisqu’on peut également en faire des terrasses ou des bardages et cela se substitue à des matériaux comme l’aluminium ou le plexiglas", explique Christian Bazergue. Le groupe conçoit aussi des enseignes végétales, elles aussi 100% naturelles, à base de lichen stabilisé.

L’occasion pour les salles de se doter d’éléments de décoration différenciant, inscrits dans une démarche écoresponsable. Une solution d’avenir, à l’heure où l’ensemble du secteur réfléchit à sa "transition verte" sous l’impulsion du CNC, mais aussi des organismes bancaires, de plus en plus attentifs à ce type de démarche. Sans oublier un public jeune de plus en plus sensibilisé sur le sujet.

Enfin un troisième atelier travaille sur des méthodes de fabrication dites "additives". "Dans nos métiers on utilise des méthodes de fabrication soustractives. On vient fraiser et découper des plaques de support, ce qui génère la plupart du temps énormément de copeaux et de chutes, donc de déchets. L’idée de la fabrication additive est de n’utiliser que la matière dont on a besoin en ayant notamment recours aux techniques de l’impression 3D."

Patrice Carré
© crédit photo : Semios


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