Télévision

Discop Africa Abidjan 2016 : L'Ina apporte son expertise aux diffuseurs africains

Date de publication : 02/06/2016 - 10:30

Sandrine Sacarrère, responsable des ventes internationales, et Maxime Sanson, chargé d’affaires internationales, ont fait le déplacement au Discop Abidjan afin d'apporter des réponses aux besoins des diffuseurs africains, notamment publics.

Le département marketing et ventes de l’Ina se rend dans une petite dizaine de manifestations à travers le monde pour y effectuer des ventes de programmes voire d’extraits. Cette année l’Ina était notamment présent au Rio Content Market de Rio, au Footage Market Place à Londres, au Nabshow à Las Vegas et au Natpe de Miami, ainsi qu’aux Rendez-vous de Tokyo. Mais sa présence à Abidjan est une première. Fort de son statut de dépositaire et de mandataire de contenus audiovisuels rares, voire uniques au monde, l’Ina a conçu une offre dite "Privilège" en adéquation avec les besoins des pays de la région en leur proposant une sélection exhaustive ayant un lien direct avec leur culture et leur histoire.

Sur la seule Côte d’Ivoire, 3600 documents audio, dont les plus anciens datent de 1956, ont été identifiés. Et côté images, on atteint 5400 documents films et vidéos depuis 1942. Un chiffre impressionnant, battu seulement par l’Algérie. Pour le Sénégal, l’INA recense 4300 vidéos et 3200 documents audio ainsi que 2208 vidéos et 2056 audio pour le Cameroun.

Mais l’Ina met aussi en avant son expertise dans le domaine de l’archivage en apportant ses conseils et son savoir-faire à de nombreuses institutions de par le monde. Et les chantiers ne manquent pas. Le Koweït vient ainsi de signer le 29 mai avec l’Institut un accord de partenariat pour la numérisation de son patrimoine radiophonique. Il se concrétisera pendant 24 mois, par une intervention en tant que conseil auprès du Ministère de l’Information "sur l’audit des supports radiophoniques, la définition du plan de numérisation et de gestion des contenus numérisés".

Trois questions à Sandrine Sacarrère et Maxime Sanson :

Pourquoi cette première présence à Abidjan ?
Maxime Samson
Elle illustre notre souhait d’accompagner nos partenaires et clients en Afrique et d’y présenter notre nouvelle offre de contenus – Offre Privilège – à destination notamment des acteurs publics et institutionnels.

Venez-vous pour des ventes, des prises de contact, des sauvegardes de contenus ?
Maxime Samson
L’Ina est d’abord présent en tant qu’institution publique de référence en matière d’audiovisuel. Dans le cadre de la transition numérique, nous présenterons l’offre de l’Institut en matière d’expertise, de formation et de contenu. La partie contenus a été au cœur des présentations lors de la table ronde consacrée à "La distribution de contenus/Relation entre le cinéma et la télévision" le 31 mai. Et l'atelier de 90 minutes qui aura lieu ce 2 juin à 15h30, permettra d’exposer les différentes manières de valoriser nos contenus audiovisuels. Nous présenterons plus particulièrement la nouvelle offre de l’Ina.

Est-ce un marché en expansion pour vous ?
Sandrine Sacarrère
Dans le cadre de la transition numérique, nombreux sont les acteurs, notamment publics, qui font appel à l’Ina pour bénéficier de son expérience et de ses offres à l’international. En matière d’expertise, l’Ina est très présent aux côtés des diffuseurs publics africains pour la mise en place de plans de sauvegarde et de valorisation de leurs archives. L’Ina se positionne également clairement pour accompagner la transition numérique avec une offre de formation dédiée. Enfin, notre Offre "Privilège" permettra de répondre aux besoins massifs en contenus audiovisuels des diffuseurs publics africains. C’est donc un marché à très fort potentiel et les besoins y sont nombreux.

Patrice Carré
© crédit photo : Patrice Carré


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