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Télévision

Annecy 2016 - Le SPFA demande une hausse de l'investissement de France Télévisions

Date de publication : 16/06/2016 - 08:40

A la veille de la renégociation de son accord avec le diffuseur public, le syndicat des producteurs de films d'animation brandit l'explosion du volume de diffusion sur les antennes du groupe.

A échéance depuis la fin 2015, l'accord sur les engagements de France Télévisions dans la production télé et longs métrages avec le syndicat des producteurs de films d'animation (SPFA) va être discuté dans les prochains mois. Quand le Contrat d'objectifs et de moyens (COM) du groupe public sera bouclé précisément ainsi que sa présidente a déjà eu l'occasion de le dire.

Dans le cadre du Marché international du film d'animation d'Annecy qui a ouvert ses portes mercredi 15 juin, le SPFA a fait connaître ses demandes pour ce nouvel accord. 

Le premier point, saillant, porte sur un rééquilibrage de l'investissement en regard de la montée en puissance du nombre d'heures diffusées sur les antennes du groupe, comme le président du SPFA Philippe Alessandri l'explique dans l'entretien accordé au filmfrancais.com en préalable de la conférence de presse du syndicat. 

Entre 2000 et 2015, l'enveloppe dédiée au genre s'est révélée stable, à 29 M€ (26 M€ dans les séries et 3 M€ dans les longs métrages), alors que l'offre a explosé de 73%, avec la transformation de France 4 en chaîne jeunesse.
Le SPFA plaide par conséquent pour le "développement d'une politique autonome de France 4" au motif que ses besoins sont spécifiques puisque son offre jeunesse s'adresse à une cible d'âge différente que celle de France 3 et France 5.
Il réclame également un "renforcement du soutien au long métrage".
Dans les deux cas, le SPFA n'a pas précisé, délibérément, dans quelles proportions il souhaite voir ces investissements augmenter. 

Enfin, l'objectif du syndicat, qui demande un alignement de l'accord sur le COM, soit une durée de cinq ans contre deux jusque là, est de passer à "une obligation de diffusion en œuvres originales françaises". Cette obligation est générale actuellement. Aujourd'hui, elle dépasse les 5 000 heures alors que l'obligation du groupe est de 4 000 heures minimum a rappelé Stéphane Le Bars, délégué général du SPFA.


Emmanuelle Miquet
© crédit photo :


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