Cinéma

Congrès FNCF 2016 - Indé-CP offre une solution alternative de transfert dématérialisé

Date de publication : 27/09/2016 - 08:45

Développée au début de manière expérimentale par l’association Cinémascop et Utopia Lab avec la Fédération des fournisseurs d’accès associatifs, elle dessert aujourd’hui une cinquantaine de salles. Elle est présentée cette année sur un stand durant le 71e Congrès.

Lancé en 2014 de manière expérimentale, Indé-CP est véritablement entré en service depuis un an. L’idée de départ est partie de considérations techniques. “Au niveau des normes DCI du cinéma, rien n’était précisé à propos du transport, résume Nicolas Bertrand, directeur technique au sein de Cinémascop. Nous avions constaté que cela amenait les distributeurs à avoir plusieurs fournisseurs d’accès dématérialisés. Les salles avaient aussi besoin de plusieurs systèmes. Notre idée a été de nous baser sur des logiciels libres et un système ouvert. Notre protocole de transport est donc connu et totalement interopérable. Notre projet, c'est de dédiaboliser la technique. Nous utilisons des systèmes simples et connus pour offrir le service le plus efficace possible.”

Le système repose sur une cinquantaine de salles adhérentes, représentant un peu plus de 100 écrans. “Nous pouvons transporter tout type de contenus vers n'importe quel réseau et installateur cinéma. Nous ne sommes pas dépendants des fournisseurs d’accès classiques”, résume Nicolas Bertrand, directeur technique au sein de Cinémascop. Les adhérents sont majoritairement des indépendants art et essai de la moyenne exploitation, comme les salles du réseau Utopia, le Lux à Caen ou Les Studio à Tours. “Mais nous touchons aussi de plus petites salles monoécrans telles que le Cratère à Toulouse ou des réseaux itinérants.” Bien que Cinémascop ne fasse pour l’instant aucun prosélytisme, de nouvelles salles rejoignent le réseau chaque mois.

Car le matérialisé est encore très présent, notamment pour la petite exploitation. L’association Cinémascop a ainsi pris pour la première fois un stand au CID afin d'aider de nombreux exploitants à faire la bascule vers le dématérialisé. “Certains distributeurs commencent à dire qu’ils ne veulent plus envoyer de disques durs. Or certaines salles ne souhaitent pas s’engager auprès d’opérateurs. Nous sommes là pour leur offrir une alternative avec des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques.” L’association travaille avec la majorité des distributeurs du Dire et du SDI, mais entend profiter de sa présence à Deauville pour nouer des contacts avec d’autres structures.

Patrice Carré
© crédit photo :


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