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Cinéma

Annecy 2015 - Cinéma/TV : Les chiffres clés de l'animation en 2014

Date de publication : 15/06/2015 - 18:20

À l'occasion de l'ouverture ce jour du Festival international du film d'animation, le CNC présente son étude annuelle sur les données clés du marché de l'animation.

Cinéma : 34,5 % des films inédits d’animation réalisent plus d’un million d’entrées

L’animation génère toujours davantage d’entrées en salle par film que les autres genres. Les films d’animation ont ainsi représenté 4,4 % des films sortis en 2014 mais ont généré 12,4 % des entrées de l’ensemble des films et 11,2 % des recettes. 

29 films d’animation ont été exploités dans les salles dont 14 films disponibles en 3D (soit 48,3 % des films d’animation). 34,5 % des films inédits d’animation ont réalisé plus d’un million d’entrées, contre 8,1 % de l’ensemble des films. "L’offre de films d’animation français demeure riche et diversifiée" souligne le CNC, avec six films qui réalisent 3,6 fois plus d’entrées en 2014 que l’année précédente à 5,04 millions, soit une part de marché de 21,6 %. Les succès de Minuscule, la vallée des fourmis (1,5 million) et Astérix et le domaine des dieux (2,68 millions) ont été les moteurs d’une année 2014 bénéfique pour l’animation française. La part de marché des films américains diminue de 19,2 points, à 68,7 %. 

38 films français ont été exploités dans les salles étrangères dont sept titres inédits (sortis en 2014). Les longs métrages d'animation français ont réalisé 3,46 millions d'entrées soit + 24 % par rapport à 2013. Sur la période 2005-2014, les films d'animation français cumulent 45,6 % de leurs entrées à l'étranger.

La production des films français d’animation a cru d'un tiers en 2014. Ainsi neuf films ont été agréés soit trois de plus qu’en 2013. Parmi eux, quatre productions sont 100 % françaises. Le devis moyen d’un film français d’animation en 2014 s'élevait à 7,85 M€ contre 2,8 M€ pour l’ensemble des films. Les apports étrangers ont couvert 38,7 % du devis total des films d’animation agréés, les mandats de distribution 22,5 % et les chaînes de télévision 11,6 %.

Les films d’animation sont selon cette étude  les champions toutes catégories des campagnes de promotion et d’exposition en salle : Ils bénéficient à la fois d’importants frais d’édition et de larges combinaisons de sortie. Parmi les 29 films d’animation sortis en salle, 28 titres, soit 96,6 %, ont fait l’objet d’une campagne de publicité sur au moins un des six grands médias (affichage, cinéma, presse, radio, télévision et internet). A titre de comparaison, 75,3 % des 663 films inédits sortis en salles en 2014 tous genres confondus font l’objet d’une campagne publicitaire.
En moyenne, l’investissement publicitaire brut tarifé d’un film d’animation s’élève à 1 489 K€ contre 769,1 K€ tous genres confondus.

Un film d’animation inédit (sorti en 2014) est distribué en moyenne dans 358 établissements en première semaine, contre 137 établissements tous genres confondus. En 2014, un film d’animation français a été distribué, en moyenne, dans 373 établissements en première semaine d’exploitation, soit 195 établissements de plus qu’en 2013. Minuscule, la vallée des fourmis perdues et Astérix et le domaine des Dieux distribués dans 500 établissements ou plus en première semaine ont largement contribué à cette forte moyenne. 

Audiovisuel : L'envolée de la TV de rattrapage, le recul de la production

Plus de 3 500 heures de programmes d’animation ont été diffusées sur les chaînes historiques en 2014.
Les chaînes nationales historiques ont diffusé 3 539 heures de programmes d’animation. Parmi elles,167 heures de films cinématographiques, ce qui constitue une baisse de 10,8%.

Les programmes jeunesse en télévision de rattrapage (TVR) dépassent les 600 millions de vues 
L’offre de programmes d’animation en télévision de rattrapage sur internet des chaînes nationales gratuites propose 680 heures par mois (+ 55,6 %). France 4, 6ter et Gulli sont les trois chaînes qui proposent le plus de programmes d’animation. Leur consommation en TVR augmente de 174,3 % ! Au total, 627,7 millions de vidéos vues ont été enregistrées (sur tous supports) contre 228,8 millions en 2013.

L’offre d’animation diffusée sur les six chaînes nationales historiques est majoritairement composée de programmes français. Elle représente 42,5 % du volume horaire total alors que l’animation américaine représente 36,2 % et l’animation européenne extranationale 13,8 %.

Le coût horaire de l’animation augmente de 4,7 %, à 684,8 K€ et atteint le niveau le plus élevé depuis cinq ans. A noter que la production de programmes audiovisuels d’animation a reculé sensiblement de 20,1 % à 260 heures, alors que le volume annuel moyen de production d’animation s’établit à 314 heures au cours des dix dernières années (2005 – 2014). 

Malgré une baisse de 7,9 % des apports du CNC, il joue son rôle de partenaire privilégié face à une baisse de 16,4 % total du devis (178,1 M€), il couvre ainsi 19,7 % des devis. Les apports étrangers augmentent de 12,3 % et représentent 25,6 % du financement des programmes d’animation.


Retrouvez l'étude intégrale Le marché de l'animation en 2014

© crédit photo : DR


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