
La Loge, l’initiative écoresponsable qui soulage les sociétés de production
Date de publication : 19/08/2025 - 14:00
Respectivement productrice et cheffe costumière, Sarah Gélin et Mélody Collange (Melococo) libèrent les locaux des productions en rachetant d’importants stocks de costumes. Ils sont ensuite revendus à La Loge Store, leur boutique à Paris. Un moyen de faire vivre les vêtements et les films plus longtemps.
Fini les portants encombrants dont les sociétés de production ne savent plus que faire. Depuis décembre 2024, les fondatrices de La Loge, Mélody Collange et Sarah Gélin, se déplacent de tournages en espaces de stockage pour libérer de la place et donner une nouvelle vie aux costumes. Leur boutique du IXe arrondissement de Paris, ouverte le 27 juin dernier, regorge de vêtements, de chaussures et d’accessoires portés dans des films, séries ou productions audiovisuelles. Pour les identifier, il suffit de regarder l’étiquette, qui indique le titre de l’œuvre dont ils proviennent.
Sensibles à l’écologie, les deux associées avaient une question en tête : "Comment faire évoluer les choses à tous les postes ?". Entre l’envie de Melococo de créer sa propre friperie et la quête de sens de Sarah Gélin dans l’exercice de son métier de productrice, "tout a été évident", confie la première, qui a découvert le concept lors d’un voyage à Los Angeles. Sans aucune expérience dans l’entrepreunariat, et sans savoir que leur rêve de boutique se réaliserait, elles lancent leur service de rachat de costume, La Loge Collect, fin 2024. Car si les dons sont possibles, toutes les pièces ne correspondent pas nécessairement aux besoins des associations.
La Loge propose deux formules : La "sélection", un accompagnement de tri dans le stock, et le "grand vide", pour lequel elles récupèrent tous les vêtements sans limite de quantité. De quoi répondre à un besoin urgent de gain d’espace, tant en fin de tournage qu’au moment de la sortie du projet. "Nous souhaitons le moins de logistique et de contraintes pour les personnes qui nous appellent. Que ce soit efficace et que cela ne leur coûte rien", explique Sarah Gélin. Fortes de leur expérience audiovisuelle commune, les deux fondatrices sont complémentaires : "Nous traitons le projet La Loge comme un tournage. L’une à la prod’ et l’autre au plateau ! Sauf que le PAT est tous les jours de 13h à 19h30", s’amuse Mélody Collange.
Une autre forme de promotion
"Tout a été géré de A à Z", témoigne Pierre Edwards (Mediawan), qui cherchait à vider le stock important – situé à Reims – de costumes d’une série non renouvelée. De la même manière, Valentin Moreau (UGC Images), s’estime "très satisfait" d’une intervention "express". "La monétisation n’est pas l’objectif premier, poursuit-il. C’est un bonus à une démarche de réutilisation écoresponsable et d’un gain de place, qui concorde avec la volonté d’avoir moins d’espaces de stockage pour entreposer du matériel réutilisable."
La Loge est aussi "une manière de faire vivre plus longtemps les films. Ses créatrices participent à la promotion du film à travers une initiative écoresponsable", se réjouit Marie Azancot, directrice des opérations et impact manager (A Better Prod), qui considère que la boutique permet également "d’aller toucher un public qui ne serait pas allé voir le film".
Sensibles à l’écologie, les deux associées avaient une question en tête : "Comment faire évoluer les choses à tous les postes ?". Entre l’envie de Melococo de créer sa propre friperie et la quête de sens de Sarah Gélin dans l’exercice de son métier de productrice, "tout a été évident", confie la première, qui a découvert le concept lors d’un voyage à Los Angeles. Sans aucune expérience dans l’entrepreunariat, et sans savoir que leur rêve de boutique se réaliserait, elles lancent leur service de rachat de costume, La Loge Collect, fin 2024. Car si les dons sont possibles, toutes les pièces ne correspondent pas nécessairement aux besoins des associations.
La Loge propose deux formules : La "sélection", un accompagnement de tri dans le stock, et le "grand vide", pour lequel elles récupèrent tous les vêtements sans limite de quantité. De quoi répondre à un besoin urgent de gain d’espace, tant en fin de tournage qu’au moment de la sortie du projet. "Nous souhaitons le moins de logistique et de contraintes pour les personnes qui nous appellent. Que ce soit efficace et que cela ne leur coûte rien", explique Sarah Gélin. Fortes de leur expérience audiovisuelle commune, les deux fondatrices sont complémentaires : "Nous traitons le projet La Loge comme un tournage. L’une à la prod’ et l’autre au plateau ! Sauf que le PAT est tous les jours de 13h à 19h30", s’amuse Mélody Collange.
Une autre forme de promotion
"Tout a été géré de A à Z", témoigne Pierre Edwards (Mediawan), qui cherchait à vider le stock important – situé à Reims – de costumes d’une série non renouvelée. De la même manière, Valentin Moreau (UGC Images), s’estime "très satisfait" d’une intervention "express". "La monétisation n’est pas l’objectif premier, poursuit-il. C’est un bonus à une démarche de réutilisation écoresponsable et d’un gain de place, qui concorde avec la volonté d’avoir moins d’espaces de stockage pour entreposer du matériel réutilisable."
La Loge est aussi "une manière de faire vivre plus longtemps les films. Ses créatrices participent à la promotion du film à travers une initiative écoresponsable", se réjouit Marie Azancot, directrice des opérations et impact manager (A Better Prod), qui considère que la boutique permet également "d’aller toucher un public qui ne serait pas allé voir le film".
Eden Debruge
© crédit photo : Alexandre Perez-Leducq
L’accès à cet article est réservé aux abonnés.
Vous avez déjà un compte
Accès 24 heures
Pour lire cet article et accéder à tous les contenus du site durant 24 heures
cliquez ici