
Julien Borde (Mediawan Kids & Family) : "Imaginer des IP avec un réel potentiel pour devenir les franchises incontournables de demain"
Date de publication : 10/06/2025 - 16:28
A l'occasion du Festival d'Annecy, Julien Borde, président de Mediawan Kids & Family, fait le point sur la stratégie du groupe pro-actif sur tous les terrains de jeu de l'animation.
Quelles tendances éditoriales se dégagent de votre line-up présenté à Annecy ?
Nous observons une forte présence du « franimé », incarné par nos séries Artefacts, Ki & Hi et Banana Sioule. Cette tendance reflète l’histoire de l’animation en France et la domination de l’Anime Japonaise au niveau mondial. Le franimé a émergé dans les années 1990 avec des titres comme Totally Spies !, où les créateurs mêlaient déjà la culture européenne au style manga japonais. Notre line-up comprend aussi de nombreuses séries à impact social et ludo-éducatives, répondant aux attentes de nos partenaires, comme Thinker Ben ou Maddie + Triggs. L’humour est aussi bien représenté, notamment avec Tuff Pom et Kaleidoscope.
Vous avez pris la présidence de Mediawan Kids & Family fin 2022. Quel bilan faites-vous de l’évolution de la structure ?
Un bilan très positif. Dans un secteur en pleine transformation, la puissance du groupe et la stratégie déployée nous ont permis de devenir une référence de l’animation indépendante, en Europe comme à l’international. Etablir une alliance entre les talents du monde entier pour permettre aux contenus de voyager partout s’est avéré être une stratégie fructueuse pour asseoir notre leadership.
Cette stratégie vous a-t-elle aussi permis de mieux traverser la crise actuelle du secteur ?
Dans ce marché en décroissance, nous menons 15 productions à travers nos 8 labels répartis sur 5 territoires. Method Animation est la locomotive de cet ensemble avec six productions en cours. Sur ces 15 projets, 50 % sont des créations originales. Une vraie performance dans un marché qui privilégie les adaptations d’IP reconnues. Nous produisons également des reboot, mais nous sommes très ouverts aux idées inédites. La vocation de Mediawan Kids & Family est d’incuber, d’imaginer et de développer des propriétés intellectuelles, séries télévisées et films d’animation, qui ont un réel potentiel pour devenir les franchises incontournables de demain. Ces IP doivent dépasser le cadre de la télévision et s’ancrer dans le quotidien des enfants et des familles.
Une ambition qui doit s’inspirer du phénomène Miraculous ?
Miraculous est une excellente illustration du succès exceptionnel des franchises. Nous souhaitons d’ailleurs continuer à faire grandir cet univers grâce notamment à la création en 2024 de Miraculous Corp., la joint-venture créée avec Jeremy Zag au sein de Mediawan, qui rassemble l’ensemble des activités de la franchise afin de la déployer. Cette année à Annecy, Andy Yeatman et ses équipes ont présenté pour la première fois un line-up dédié, avec notamment un spin-off, Stellar Force, en collaboration avec Disney. Quand Jeremy Zag et Aton Soumache ont lancé Miraculous il y a plus de dix ans, la série allait à rebours du marché. Les diffuseurs n’étaient pas preneurs, mais la vision des créateurs a fini par s’imposer. Aujourd’hui, la série est diffusée dans plus de 150 pays, et les saisons 6 et 7 sont en production. La série fait désormais partie intégrante de la pop culture : ce succès montre combien l’audace et l’esprit disruptif sont essentiels pour imposer de nouveaux univers. Nous portons cette vision avec la volonté de toucher le plus grand nombre. Nos équipes savent développer des idées partout dans le monde, pour imaginer des séries et des films capables de toucher les enfants de toutes cultures, et toutes les générations. C’est cela qui nous définit : le sens de l’innovation, et la capacité à créer des écosystèmes où les talents peuvent pleinement s’exprimer, tout en concevant des œuvres résolument grand public. Chez Mediawan Kids & Family Cinéma, nous développons des projets à destination d’un large public international comme Twisted, tandis qu’avec Submarine, nous explorons aussi des registres plus singuliers, comme le film Dansker. Cette diversité reflète notre ambition : répondre à l’ensemble des besoins de nos partenaires — ceux qu’ils expriment déjà, comme ceux qu’ils n’ont pas encore identifiés.
Vous évoquiez vos nouvelles productions originales. Est-ce plus difficile aujourd’hui de développer de nouvelles IP ?
Cela n’a jamais été simple. Quand j’étais diffuseur, j’ai pu mesurer à quel point les enfants sont conservateurs dans leur consommation : lorsqu’ils aiment une série, ils ont du mal à en changer. Avec le streaming, ils sont désormais exposés à un tsunami continu de contenus. Les algorithmes leur proposent des œuvres qu’ils connaissent et apprécient déjà. Cela complique encore l’émergence de nouvelles IP. On peut aussi y voir des opportunités. Les chaînes sont devenues des plateformes. Les éditeurs jeunesse comme France TV, Gulli, TF1, Canal+, la BBC, réussissent leur transition numérique, en éditorialisant davantage leur offre délinéarisée. Cela permet de s’appuyer sur la force des marques établies pour faire émerger, peu à peu, de nouvelles pépites.
Tous les streamers développent désormais une curation boostée par l’IA, pour offrir une programmation ultra personnalisée. C’est particulièrement vrai pour les enfants : tout le monde a conscience des risques liés à leur consommation répétitive du même type de contenus. Services publics comme plateformes privées vont devoir – ou se verront imposer – d’assurer davantage de diversité. C’est une nécessité, presque une question de santé publique, pour éviter que les enfants ne restent enfermés dans des bulles.
Dans ce contexte, créer des passerelles entre les univers et les modes de diffusion devient déterminant. Vous venez notamment d’annoncer l’adaptation de la franchise digitale Claynosaurz en série d’animation.
C’est un axe stratégique majeur pour nous. La transformation que traverse le secteur de l’animation a ralenti le marché et engendré un embouteillage de projets. Pour y répondre, nous avons lancé une nouvelle ligne de production « Digital First », pensée pour innover et tester de nouveaux modèles. Claynosaurz en est un très bon exemple : pour la première fois, nous co-investissons avec la société Claynosaurz Inc. La série sera d’abord diffusée sur YouTube, avant d’être proposée aux diffuseurs et aux plateformes du monde entier. Ces derniers recherchent des marques déjà identifiées, mais aussi des séries dotées d’une communauté engagée, avec des données solides et un lien émotionnel fort. Avec Claynosaurz, nous nous associons à des professionnels qui ont une réelle expertise dans la création et l’animation de communautés. Ils évoluent dans un univers très connexe au nôtre. D’autres initiatives de ce type sont prévues. Nous allons collaborer avec la plateforme hispanophone YouTube El Reino Infantil (69,2 millions d’abonnés), qui diffuse des œuvres animées acquises ou produites. Ensemble, nous allons coproduire la série Wadoo.
L’une des premières stratégies de développement de Mediawan Kids & Family reposait sur des acquisitions de sociétés. Ce levier est-il aujourd’hui moins prioritaire ?
Notre priorité aujourd’hui est de créer des synergies entre les différentes sociétés de Mediawan Kids & Family. Trois séries sont ainsi actuellement en coproduction entre nos labels : une entre Submarine et Palomar, une entre Method Animation et Wildseed, et une autre entre Palomar et Submarine. Quatre à cinq autres projets sont en développement, notamment avec Toon2Tango, le studio d’animation de Leonine, la dernière structure que nous avons intégrée. Parmi eux, l’adaptation de l’univers de jouets Eldrador du fabricant Schleich. Il s’agira d’une coproduction franco-allemande tout comme un autre projet en développement : Littlest Robot. Nous nous concentrons aujourd’hui sur ces coproductions internes. Sans exclure de futures acquisitions, nous estimons que nos labels couvrent déjà largement les besoins du marché.
Tous les professionnels s’accordent à parler de crise dans l’animation. Pourtant, les premiers jours d’Annecy ont été marqués par un nombre inédit d’annonces de projets du monde entier. Quelle est votre lecture de cette situation ?
La crise, multifactorielle, reflète la complexité du secteur. La baisse des commandes streaming a créé un embouteillage de projets, surtout en Europe. Par ailleurs, les financements privés se raréfient, même si le système français, grâce à l’exception culturelle instaurée à la fin des années 80, continue d’assurer un soutien public important.
Mais la véritable révolution vient de la technologie. Elle transforme radicalement les modes de consommation : les enfants accèdent à un flot constant de contenus, souvent en dehors des offres traditionnelles, via les réseaux sociaux ou le gaming. Cette hyper-concurrence affecte la télévision payante et a des répercussions sur les revenus publicitaires des diffuseurs. Par ailleurs, l’IA, bien que disruptive, pourrait à terme bénéficier à l’animation, à condition d’être utilisée de manière responsable, en respectant les droits d’auteur et dans des environnements contrôlés. Nous travaillons à cet effet à l’élaboration d’une charte IA Animation au sein de notre groupe.
Cette double crise pèse sur l’écosystème, mais nous percevons aussi des signaux positifs. La crise est plus forte aux États-Unis qu’en Europe ou en Asie, et l’animation reste très dynamique avec un nombre conséquent de projets. Toutes les grandes plateformes de streaming, sans exception, proposent des dessins animés car l’animation est le genre par excellence pour éviter le désabonnement. L’animation s’hybride aussi de plus en plus, en s’ouvrant à d’autres cibles et d’autres genres, comme le documentaire. Nous y oeuvrons activement au sein de notre groupe.
Un autre aspect positif est l’essor de la Creator Economy. Des talents issus du web, qu’il s’agisse du Web 2 avec Wadoo ou du Web 3 avec Claynosaurz, s’expriment plus rapidement et cherchent désormais à collaborer avec des groupes comme Mediawan, qui leur apportent expertise et rayonnement international, au moment où leur univers se développe.
Nous observons une forte présence du « franimé », incarné par nos séries Artefacts, Ki & Hi et Banana Sioule. Cette tendance reflète l’histoire de l’animation en France et la domination de l’Anime Japonaise au niveau mondial. Le franimé a émergé dans les années 1990 avec des titres comme Totally Spies !, où les créateurs mêlaient déjà la culture européenne au style manga japonais. Notre line-up comprend aussi de nombreuses séries à impact social et ludo-éducatives, répondant aux attentes de nos partenaires, comme Thinker Ben ou Maddie + Triggs. L’humour est aussi bien représenté, notamment avec Tuff Pom et Kaleidoscope.
Vous avez pris la présidence de Mediawan Kids & Family fin 2022. Quel bilan faites-vous de l’évolution de la structure ?
Un bilan très positif. Dans un secteur en pleine transformation, la puissance du groupe et la stratégie déployée nous ont permis de devenir une référence de l’animation indépendante, en Europe comme à l’international. Etablir une alliance entre les talents du monde entier pour permettre aux contenus de voyager partout s’est avéré être une stratégie fructueuse pour asseoir notre leadership.
Cette stratégie vous a-t-elle aussi permis de mieux traverser la crise actuelle du secteur ?
Dans ce marché en décroissance, nous menons 15 productions à travers nos 8 labels répartis sur 5 territoires. Method Animation est la locomotive de cet ensemble avec six productions en cours. Sur ces 15 projets, 50 % sont des créations originales. Une vraie performance dans un marché qui privilégie les adaptations d’IP reconnues. Nous produisons également des reboot, mais nous sommes très ouverts aux idées inédites. La vocation de Mediawan Kids & Family est d’incuber, d’imaginer et de développer des propriétés intellectuelles, séries télévisées et films d’animation, qui ont un réel potentiel pour devenir les franchises incontournables de demain. Ces IP doivent dépasser le cadre de la télévision et s’ancrer dans le quotidien des enfants et des familles.
Une ambition qui doit s’inspirer du phénomène Miraculous ?
Miraculous est une excellente illustration du succès exceptionnel des franchises. Nous souhaitons d’ailleurs continuer à faire grandir cet univers grâce notamment à la création en 2024 de Miraculous Corp., la joint-venture créée avec Jeremy Zag au sein de Mediawan, qui rassemble l’ensemble des activités de la franchise afin de la déployer. Cette année à Annecy, Andy Yeatman et ses équipes ont présenté pour la première fois un line-up dédié, avec notamment un spin-off, Stellar Force, en collaboration avec Disney. Quand Jeremy Zag et Aton Soumache ont lancé Miraculous il y a plus de dix ans, la série allait à rebours du marché. Les diffuseurs n’étaient pas preneurs, mais la vision des créateurs a fini par s’imposer. Aujourd’hui, la série est diffusée dans plus de 150 pays, et les saisons 6 et 7 sont en production. La série fait désormais partie intégrante de la pop culture : ce succès montre combien l’audace et l’esprit disruptif sont essentiels pour imposer de nouveaux univers. Nous portons cette vision avec la volonté de toucher le plus grand nombre. Nos équipes savent développer des idées partout dans le monde, pour imaginer des séries et des films capables de toucher les enfants de toutes cultures, et toutes les générations. C’est cela qui nous définit : le sens de l’innovation, et la capacité à créer des écosystèmes où les talents peuvent pleinement s’exprimer, tout en concevant des œuvres résolument grand public. Chez Mediawan Kids & Family Cinéma, nous développons des projets à destination d’un large public international comme Twisted, tandis qu’avec Submarine, nous explorons aussi des registres plus singuliers, comme le film Dansker. Cette diversité reflète notre ambition : répondre à l’ensemble des besoins de nos partenaires — ceux qu’ils expriment déjà, comme ceux qu’ils n’ont pas encore identifiés.
Vous évoquiez vos nouvelles productions originales. Est-ce plus difficile aujourd’hui de développer de nouvelles IP ?
Cela n’a jamais été simple. Quand j’étais diffuseur, j’ai pu mesurer à quel point les enfants sont conservateurs dans leur consommation : lorsqu’ils aiment une série, ils ont du mal à en changer. Avec le streaming, ils sont désormais exposés à un tsunami continu de contenus. Les algorithmes leur proposent des œuvres qu’ils connaissent et apprécient déjà. Cela complique encore l’émergence de nouvelles IP. On peut aussi y voir des opportunités. Les chaînes sont devenues des plateformes. Les éditeurs jeunesse comme France TV, Gulli, TF1, Canal+, la BBC, réussissent leur transition numérique, en éditorialisant davantage leur offre délinéarisée. Cela permet de s’appuyer sur la force des marques établies pour faire émerger, peu à peu, de nouvelles pépites.
Tous les streamers développent désormais une curation boostée par l’IA, pour offrir une programmation ultra personnalisée. C’est particulièrement vrai pour les enfants : tout le monde a conscience des risques liés à leur consommation répétitive du même type de contenus. Services publics comme plateformes privées vont devoir – ou se verront imposer – d’assurer davantage de diversité. C’est une nécessité, presque une question de santé publique, pour éviter que les enfants ne restent enfermés dans des bulles.
Dans ce contexte, créer des passerelles entre les univers et les modes de diffusion devient déterminant. Vous venez notamment d’annoncer l’adaptation de la franchise digitale Claynosaurz en série d’animation.
C’est un axe stratégique majeur pour nous. La transformation que traverse le secteur de l’animation a ralenti le marché et engendré un embouteillage de projets. Pour y répondre, nous avons lancé une nouvelle ligne de production « Digital First », pensée pour innover et tester de nouveaux modèles. Claynosaurz en est un très bon exemple : pour la première fois, nous co-investissons avec la société Claynosaurz Inc. La série sera d’abord diffusée sur YouTube, avant d’être proposée aux diffuseurs et aux plateformes du monde entier. Ces derniers recherchent des marques déjà identifiées, mais aussi des séries dotées d’une communauté engagée, avec des données solides et un lien émotionnel fort. Avec Claynosaurz, nous nous associons à des professionnels qui ont une réelle expertise dans la création et l’animation de communautés. Ils évoluent dans un univers très connexe au nôtre. D’autres initiatives de ce type sont prévues. Nous allons collaborer avec la plateforme hispanophone YouTube El Reino Infantil (69,2 millions d’abonnés), qui diffuse des œuvres animées acquises ou produites. Ensemble, nous allons coproduire la série Wadoo.
L’une des premières stratégies de développement de Mediawan Kids & Family reposait sur des acquisitions de sociétés. Ce levier est-il aujourd’hui moins prioritaire ?
Notre priorité aujourd’hui est de créer des synergies entre les différentes sociétés de Mediawan Kids & Family. Trois séries sont ainsi actuellement en coproduction entre nos labels : une entre Submarine et Palomar, une entre Method Animation et Wildseed, et une autre entre Palomar et Submarine. Quatre à cinq autres projets sont en développement, notamment avec Toon2Tango, le studio d’animation de Leonine, la dernière structure que nous avons intégrée. Parmi eux, l’adaptation de l’univers de jouets Eldrador du fabricant Schleich. Il s’agira d’une coproduction franco-allemande tout comme un autre projet en développement : Littlest Robot. Nous nous concentrons aujourd’hui sur ces coproductions internes. Sans exclure de futures acquisitions, nous estimons que nos labels couvrent déjà largement les besoins du marché.
Tous les professionnels s’accordent à parler de crise dans l’animation. Pourtant, les premiers jours d’Annecy ont été marqués par un nombre inédit d’annonces de projets du monde entier. Quelle est votre lecture de cette situation ?
La crise, multifactorielle, reflète la complexité du secteur. La baisse des commandes streaming a créé un embouteillage de projets, surtout en Europe. Par ailleurs, les financements privés se raréfient, même si le système français, grâce à l’exception culturelle instaurée à la fin des années 80, continue d’assurer un soutien public important.
Mais la véritable révolution vient de la technologie. Elle transforme radicalement les modes de consommation : les enfants accèdent à un flot constant de contenus, souvent en dehors des offres traditionnelles, via les réseaux sociaux ou le gaming. Cette hyper-concurrence affecte la télévision payante et a des répercussions sur les revenus publicitaires des diffuseurs. Par ailleurs, l’IA, bien que disruptive, pourrait à terme bénéficier à l’animation, à condition d’être utilisée de manière responsable, en respectant les droits d’auteur et dans des environnements contrôlés. Nous travaillons à cet effet à l’élaboration d’une charte IA Animation au sein de notre groupe.
Cette double crise pèse sur l’écosystème, mais nous percevons aussi des signaux positifs. La crise est plus forte aux États-Unis qu’en Europe ou en Asie, et l’animation reste très dynamique avec un nombre conséquent de projets. Toutes les grandes plateformes de streaming, sans exception, proposent des dessins animés car l’animation est le genre par excellence pour éviter le désabonnement. L’animation s’hybride aussi de plus en plus, en s’ouvrant à d’autres cibles et d’autres genres, comme le documentaire. Nous y oeuvrons activement au sein de notre groupe.
Un autre aspect positif est l’essor de la Creator Economy. Des talents issus du web, qu’il s’agisse du Web 2 avec Wadoo ou du Web 3 avec Claynosaurz, s’expriment plus rapidement et cherchent désormais à collaborer avec des groupes comme Mediawan, qui leur apportent expertise et rayonnement international, au moment où leur univers se développe.
Florian Krieg
© crédit photo : Nasser Berzane
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