Congrès FNCF 2025 - Thierry Lacaze : "La diversité, marque de fabrique de Studiocanal"
Date de publication : 23/09/2025 - 08:25
Comme le studio du groupe Canal+ expose de nouveau au salon du 80e Congrès de la FNCF, un point avec son directeur de la distribution sur ses principaux enjeux en salle dans les mois à venir.
En quoi est-ce important pour Studiocanal de tenir chaque année un stand au salon du Congrès de la FNCF ?
Studiocanal a toujours répondu présent lors de ce Congrès auquel les exploitants sont attachés et dont la journée des distributeurs est le fer de lance de ce 80e rendez-vous. En tant que distributeur majeur sur le marché français (et le début d’année le prouve encore avec plus 5.5 millions d’entrées réalisées), nous sommes attendus sur un programme alléchant tant en termes de box-office que de diversité ce qui a toujours fait la marque de fabrique de Studiocanal.
Studiocanal a toujours répondu présent lors de ce Congrès auquel les exploitants sont attachés et dont la journée des distributeurs est le fer de lance de ce 80e rendez-vous. En tant que distributeur majeur sur le marché français (et le début d’année le prouve encore avec plus 5.5 millions d’entrées réalisées), nous sommes attendus sur un programme alléchant tant en termes de box-office que de diversité ce qui a toujours fait la marque de fabrique de Studiocanal.
Quelles animations et surprises proposez-vous sur le stand ?
Après le succès de notre stand l’an dernier où toute l’équipe de Studiocanal a pu échanger pendant plusieurs jours avec l’ensemble de l’exploitation, nous réitérons l’expérience cette année avec des animations autour de la comédie de Jérôme Commandeur, T’as pas changé (sortie le 5 novembre), la réédition de Papy fait de la Résistance de Jean-Marie Poiré, un bar à cocktails aux couleurs dystopiques de Chien 51 de Cédric Jimenez (sortie le 15 octobre) avec un jeu-concours à la clé. Tout ceci en plus d’une présence dans et autour de l’enceinte du CID et d’une boucle qui réserve de belles surprises. Nous sommes très impatients.
Dans votre actualité récente, La venue de l’avenir, toujours à l’affiche après 16 semaines d’exploitation, vient de franchir les 900 000 entrées, ce qui en fait à date votre deuxième plus gros succès de cette année après Paddington au Pérou, quel regard portez-vous sur cette carrière exceptionnelle par sa durée ?
Il y a eu aussi Bridget Jones : Folle de lui, même si le film n’a pas réussi à atteindre le million. Le film de Cédric Klapish a été lancé au Festival de Cannes - une première pour le réalisateur ! - et nous tenions quel que soit son jour de passage à le proposer en même temps aux spectateurs des salles, tant la relation est forte entre eux et lui. Le film a tenu ses promesses et est resté tout l’été en salles dans un marché hélas bien atone.
La sortie de Chien 51 de Cédric Jimenez approche donc à grands pas, que représente ce lancement pour Studiocanal ?
C’est le plus gros enjeu de l’année pour nous à la fois de par la typologie de film, son coût, l’investissement de Studiocanal et parce qu’il arrive après deux des plus gros succès de notre société, Bac Nord et Novembre, qui ont tous deux dépassé les 2 millions d’entrées. C’est une proposition artistique forte dont Chi-Fou-Mi Productions a le secret et que nous sommes ravis d’accompagner. Le film correspond entièrement à notre ambition dans le cinéma français, à l’attente des salles en manque de films forts et porteurs et on l’espère du public qui avec ses propositions devrait revenir en masse en octobre. La clôture de Venise, où le film a été présenté, ne fait que nous conforter dans nos espoirs.
Quels seront les autres rendez-vous phares de Studiocanal en salle dans les mois à venir ?
Après nos retrouvailles avec l’équipe gagnante de Bac Nord pour Chien 51 le 15 octobre, nous enchainons avec une énorme tournée du prochain film de Jérôme Commandeur, T’as pas changé, le 5 novembre en salles, puis le film récipiendaire du Valois de diamant du Festival d’Angoulême, Les enfants vont bien de Nathan Ambrosioni, que l’on retrouve deux ans après Toni en famille, toujours avec Camille Cottin. Sans oublier Ma frère qu’on a présenté aux Journées nationales de l’art et essai organisées par l’Afcae à Cannes, où le film était en sélection Cannes Première, et que nous sortons le 7 janvier… Et bien d’autres choses encore, dont une ressortie qui nous tient à cœur tant le catalogue de Studiocanal est riche : Papy fait de la Résistance, en version restaurée dans les salles dès ce mois d'octobre.
Après le succès de notre stand l’an dernier où toute l’équipe de Studiocanal a pu échanger pendant plusieurs jours avec l’ensemble de l’exploitation, nous réitérons l’expérience cette année avec des animations autour de la comédie de Jérôme Commandeur, T’as pas changé (sortie le 5 novembre), la réédition de Papy fait de la Résistance de Jean-Marie Poiré, un bar à cocktails aux couleurs dystopiques de Chien 51 de Cédric Jimenez (sortie le 15 octobre) avec un jeu-concours à la clé. Tout ceci en plus d’une présence dans et autour de l’enceinte du CID et d’une boucle qui réserve de belles surprises. Nous sommes très impatients.
Dans votre actualité récente, La venue de l’avenir, toujours à l’affiche après 16 semaines d’exploitation, vient de franchir les 900 000 entrées, ce qui en fait à date votre deuxième plus gros succès de cette année après Paddington au Pérou, quel regard portez-vous sur cette carrière exceptionnelle par sa durée ?
Il y a eu aussi Bridget Jones : Folle de lui, même si le film n’a pas réussi à atteindre le million. Le film de Cédric Klapish a été lancé au Festival de Cannes - une première pour le réalisateur ! - et nous tenions quel que soit son jour de passage à le proposer en même temps aux spectateurs des salles, tant la relation est forte entre eux et lui. Le film a tenu ses promesses et est resté tout l’été en salles dans un marché hélas bien atone.
La sortie de Chien 51 de Cédric Jimenez approche donc à grands pas, que représente ce lancement pour Studiocanal ?
C’est le plus gros enjeu de l’année pour nous à la fois de par la typologie de film, son coût, l’investissement de Studiocanal et parce qu’il arrive après deux des plus gros succès de notre société, Bac Nord et Novembre, qui ont tous deux dépassé les 2 millions d’entrées. C’est une proposition artistique forte dont Chi-Fou-Mi Productions a le secret et que nous sommes ravis d’accompagner. Le film correspond entièrement à notre ambition dans le cinéma français, à l’attente des salles en manque de films forts et porteurs et on l’espère du public qui avec ses propositions devrait revenir en masse en octobre. La clôture de Venise, où le film a été présenté, ne fait que nous conforter dans nos espoirs.
Quels seront les autres rendez-vous phares de Studiocanal en salle dans les mois à venir ?
Après nos retrouvailles avec l’équipe gagnante de Bac Nord pour Chien 51 le 15 octobre, nous enchainons avec une énorme tournée du prochain film de Jérôme Commandeur, T’as pas changé, le 5 novembre en salles, puis le film récipiendaire du Valois de diamant du Festival d’Angoulême, Les enfants vont bien de Nathan Ambrosioni, que l’on retrouve deux ans après Toni en famille, toujours avec Camille Cottin. Sans oublier Ma frère qu’on a présenté aux Journées nationales de l’art et essai organisées par l’Afcae à Cannes, où le film était en sélection Cannes Première, et que nous sortons le 7 janvier… Et bien d’autres choses encore, dont une ressortie qui nous tient à cœur tant le catalogue de Studiocanal est riche : Papy fait de la Résistance, en version restaurée dans les salles dès ce mois d'octobre.
Propos recueillis par Sylvain Devarieux
© crédit photo : DR
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