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Télévision

Annecy 2016 - Mickaël Marin : "Nous arrivons à un moment charnière"

Date de publication : 15/06/2016 - 08:40

Le Marché international du film d’animation démarre mercredi 14 juin sous les meilleurs auspices et une croissance inarrêtable comme nous l’explique son responsable, Mickaël Marin, désormais également délégué général de Citia et délégué développement économique.

Quels sont les chiffres clés du 26e Mifa, 30 ans par ailleurs, qui ouvre ses portes aujourd’hui ?
Au 10 juin, nous étions à 2 468 accrédités, soit une augmentation de 6% comparé à l’an dernier, à date, pour plus de 1 100 sociétés participantes et plus de 60 pays représentés. La France, pays à l’honneur du festival et du marché cette année, le sera particulièrement puisque nous attendons au-delà de 1 100 professionnels en provenance de l’Hexagone tous métiers confondus : diffuseurs, producteurs, distributeurs… Il s’agit d’une hausse supérieure à 40% en dix ans. Pour finir avec les chiffres, ceux des sessions de recrutement explosent également : plus de 60 sociétés inscrites [des studios, des pôles Image, tel Magelis, suite aux différentes réformes Ndlr] - plus de 60 sessions prévues, soit plus de 800 entretiens pour un peu plus de 110 postes à pourvoir. Nous avons eu tellement de demandes qu’il a fallu rajouter une journée complète aux deux jours initialement prévus. Du coup, le vendredi, auparavant une journée un peu faible, devient beaucoup plus riche.

Et les tendances phares du point de vue du contenu, quelles sont-elles ?
On relève la participation de nouveaux pays : une triplette d’Amérique du Sud, Pérou-Équateur-Paraguay, aux côtés de la Turquie, la Nouvelle-Zélande, mais aussi une présence inédite, en volume, du Canada avec 44 sociétés. Le fait que le pays ait fait le choix, pour la première fois, d’une ombrelle nationale unique ajouté à une offre de contenus dédiés – un focus sur le Canada par exemple – a dû créer un effet d’entraînement. En résumé, je dirai que le marché devient de plus en plus international et que le niveau des sociétés et de leurs représentants grimpe d’année en année. On le ressent particulièrement du point de vue de leur communication. La pression monte parce qu’il y a pour ces acteurs de plus en plus d’enjeux pendant Annecy.

Avec la croissance continue du Mifa, la surface d’exposition a encore augmenté, de 7%, la plateforme sur le lac gagné pas loin de 1 000 m2… Comment négociez-vous cette densité d’occupation de l’Impérial Palace et de ses alentours ?
Nous arrivons un peu à un palier et à un moment charnière en effet. Il y a 12 ans, on s’interrogeait sur la pertinence du Mifa [dont la survie avait été menacée, suite au retrait envisagé par le CNC de sa subvention après plusieurs éditions catastrophiques alors entre les mains d’une autre équipe, Ndlr]. Et aujourd’hui, on se demande comment accompagner la croissance.

Vous avez été nommé délégué général de Citia à l’automne dernier. Que cela change-t-il pour vous ?
Cela me permet d’avoir une vision encore plus transversale des différentes opérations menées au sein de Citia et de travailler encore plus étroitement avec Patrick Eveno [son directeur, Ndlr] sur les enjeux stratégiques de l’établissement.

Votre nomination résonne comme un passage de flambeau entre vous et Patrick Eveno dont le départ est évoqué à l’issue de l’édition 2018. Ce dernier, interrogé sur ce point dans Le film français daté du 10 juin, répond que si vous êtes candidat, vous en serez un "excellent". Êtes-vous candidat à la direction de Citia ?
Je n’y pense pas chaque matin en me rasant, parce que la nature ne m’a pas doté d’une pilosité qui m’obligerait à me raser tous les jours ! Plus sérieusement, si la question se posait aujourd’hui, bien sûr que je serais candidat. J’ai l’énergie pour. Je pense également que je peux apporter à la structure et que je m’inscris dans une continuité. Maintenant, il s’agira de voir le contexte en 2018 et si nous aurons les moyens de continuer à progresser, afficher notre ambition et être au niveau où la profession nous attend. Quand on voit la présence des personnalités cette année, c’est une reconnaissance de ce que représente Annecy dans le concert mondial des manifestations de cette catégorie. Donc la question, c’est "aurons-nous le soutien des financeurs et partagerons-nous les mêmes ambitions" ?

Propos recueillis par Emmanuelle Miquet
© crédit photo :


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