Cinéma

Cannes 2017 : entretien avec Stéphanie Bermann et Alexis Dulguerian, producteurs de "Petit paysan"

Date de publication : 20/05/2017 - 08:15

Le film de Hubert Charuel, présenté en séance spéciale à la Semaine de la critique, est le premier produit par leur société Domino Films.

Une présentation de Domino Films ?
Nous nous sommes rencontrés il y a une dizaine d'années chez Studiocanal avec Alexis. J'ai ensuite longtemps travaillé chez Mars Films, Alexis chez Partizan, et nous avons eu envie de créer Domino Films ensemble. Petit paysan est le premier film que nous produisons.

Comment avez vous fait la connaissance de Hubert Charuel ?
Nous avons rencontré Hubert Charuel grâce à Simon Rey, son agent, peu de temps après la sortie de La fémis de Hubert.

Qu'est ce qui vous a donné envie de produire Petit paysan ?
D'abord le sujet, l'idée d'ancrer un thriller dans le monde paysan, de montrer ce monde-là comme on ne l’avait jamais vu. Et dès que nous avons rencontré Hubert Charuel et sa coscénariste Claude Le Pape, ça a été une évidence. Il fallait qu’on travaille avec eux !

Quels autres partenaires financiers avez vous trouvé ?
Nous avons eu la chance d'être très bien accompagnés dans cette aventure : Pyramide, Canal+, France 2 Cinéma, OCS, l'Avance sur recettes, la Fondation Gan pour le cinéma, la région Grand Est, Indéfilms... Nous avons eu la chance d'avoir des partenaires très enthousiastes tout de suite sur le scénario.

Quel financement pour quel budget ?
Le budget du film est de 3,2 M€.

Vous étiez présent sur le tournage ? Des anecdotes particulières ?
Nous étions très présents sur le tournage. Tourner avec des vaches est une contrainte très particulière ! Pour la scène du vêlage en particulier, nous avons attendu plusieurs jours que la vache vêle, il fallait être prêt à tout moment à tout abandonner pour se rendre sur place.

Cette sélection à la Semaine a une signification particulière pour vous ?
C'est une merveilleuse récompense !

D'autres projets en cours chez Domino ?
Nous continuons à travailler avec des réalisateurs sur leurs premiers films : Le syndrome du moniteur de ski de Joséphine de Meaux, que nous voulons tourner l'hiver prochain, Perdix d'Erwan Le Duc, un jeune réalisateur qui était justement à la Semaine de la critique avec son court métrage l'année dernière, et Fun Fun Fun de Camille Lugan, lauréat émergence cette année.

Recueilli par Patrice Carré
© crédit photo :


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