Cinéma

Lumière MIFC 2017 - Gaumont change la stratégie de diffusion de son catalogue

Date de publication : 19/10/2017 - 18:56

La Marguerite, qui a restauré et numérisé la moitié de son catalogue à ce jour, a annoncé ce jeudi après-midi au MIFC un virage dans sa stratégie de distribution salle des films de son patrimoine.

Représentant Gaumont à l’occasion du rendez-vous des distributeurs de patrimoine, organisé par le MIFC du Festival Lumière ce jeudi 19 octobre dans l’après-midi, Ariane Toscan du Plantier a annoncé que la société était désormais "prête à redonner des mandats de distribution salle à l’extérieur".

La Marguerite, qui porte fièrement ses 120 ans d’existence, toujours célébrés dans le cadre de la tournée de son exposition événementielle, avait jusqu’ici, outre quelques exception dû à des cycles (Prévert il y a quelques années, Clouzot cette année), décidé de profiter seule des fruits de son grand plan de restauration et de revalorisation de son catalogue. À ce jour, environ 500 titres parmi le millier que représente ce dernier ont été restaurés et numérisés, selon Ariane Toscan du Plantier.

"Or, nous n’en sortons pas énormément, et ce n’est pas un manque de volonté mais un manque de temps, a précisé la dirigeante. Quand bien même ce fut un atout magnifique de pouvoir les sortir en propre, nous avons fait le constat qu’il était nécessaire de revenir sur cette stratégie. Nous avons déjà 15 titres inédits à sortir par an, et un film de patrimoine demande autant de travail qu'un inédit. Nous aurons toujours le temps d’en sortir un ou deux chaque année, et pour le reste, nous sommes prêts à discuter film par film."

En dehors de Clouzot et Melville cette année, Gaumont a par ailleurs entrepris, selon sa représentante, de passer ses films de Jean-Luc Godard d’une numérisation HD à une qualité DCP. "Cinq titres ont déjà été faits, nous aurons transformé les 14 d’ici fin 2018." En outre, la société vient de terminer la restauration de Daïnah la métisse (photo) de Jean Grémillon, d’après une nouvelle de Pierre Daye. "Un film malheureusement encore incroyablement contemporain dans ses thématiques."

Sylvain Devarieux
© crédit photo : Gaumont


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