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Cinéma

Congrès FNCF 2021 - L’ADRC dévoile son étude sur les coûts prévisionnels des projets de cinéma

Date de publication : 22/09/2021 - 08:25

L’Agence nationale pour le développement du cinéma en régions (ADRC), qui tient cette année un stand sur le salon d'exposition du Congrès, a publié la dernière mouture de son document annuel, élaboré à partir des projets soutenus par la commission d’aide sélective à la petite et moyenne exploitation. 

C’est, au regard des fermetures à répétition et des multiples incertitudes générées par la crise sanitaire, une année 2020 très particulière qu’a connu le parc de salles français. En termes d’activité à proprement parler, bien sûr, mais aussi de projets. "L’année 2020 est restée marquée par la crise sanitaire et l’interruption des chantiers qui ont porté un coup d’arrêt au secteur du bâtiment et à la croissance française", note ainsi l’Agence nationale pour le développement du cinéma en régions (ADRC) dans sa dernière étude Coûts prévisionnels des projets de cinéma, construite à partir des projets soutenus par la commission d’aide sélective à la petite et moyenne exploitation. Pour autant, l’agence estime que la crise sanitaire n’est pas la seule responsable de ce ralentissement. "La mise en place des nouvelles équipes municipales a [elle aussi] retardé la mise en œuvre de projets", observe-t-elle ainsi.
 
Aussi ce contexte global a-t-il logiquement "provoqué une baisse du nombre de projets soutenus, avec 29 projets [en 2020] contre 36 en 2019". Parallèlement, "pour ces mêmes raisons, les investissements en euros constants sont en baisse pour la première fois depuis 2015, passant de 94,4 M€ en 2019 à 74,8 M€ en 2020", poursuit-elle.
 
Reste que le coût moyen par projet, lui, "se stabilise", à 2,58 M€ en 2020, contre 2,62 M€ en 2019. Les "ratios au fauteuil", eux, baissent de 10,6 % en 2020, alors que "les ratios au m²" restent stables. Par ailleurs, "les coûts des projets qui avaient atteints des records en 2019 restent au même niveau, relève l’ADRC. C’est le signe que la complexité des projets demeure la même en 2020, avec toujours un objectif de qualité, de confort et d’espace. De plus, la mise en accessibilité des établissements existants nécessite des réhabilitations lourdes, entraînant des coûts de rénovation élevés."
 
Dans ce contexte, "la proportion de créations ou de transferts diminue", passant de 50 % des projets soutenus en 2019 à 28 % en 2020. Dans le même temps, la proportion d’agrandissements "augmente légèrement", de 17 % en 2019 à 24 % en 2020. "Ces proportions sont en prise avec les transformations de la petite exploitation qui nécessitent des écrans supplémentaires, observe l’agence. Dans la plupart des cas, ces établissements sont situés en centre-ville et le contexte urbain tend à complexifier les projets. Ces projets structurants entraînent avec eux des niveaux d’investissements importants sans pour autant accroître leur public de façon significative. Cette évolution est cependant une nécessité pour maintenir leur attractivité dans le territoire."
 
Et l’ADRC de souligner, en conclusion de son étude, que "l’année prochaine, l’impact de la crise sanitaire sera sûrement plus visible et entraînera probablement une remise en question du nombre de projets et de leurs investissements".

Kevin Bertrand
© crédit photo : ADRC


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