Cinéma

Congrès FNCF 2016 - La CST lance son label excellence

Date de publication : 29/09/2016 - 08:34

Présenté le mardi 27 septembre aux exploitants, ce label, qui sera payant, s’inscrit dans une pure logique de mise en valeur du parc français. Par ailleurs la CST travaille sur le passage du DCP Interop au DCP SMPTE.

“Ce label est fondé sur le fait de mettre en valeur des salles d’exception, qui dépassent les normes françaises en qualité, que ce soit en architecture comme en projection”, souligne Angelo Cosimano, délégué général de la CST. “Il s’agit de démontrer qu’il existe de très belles salles en France.” La démarche est bien entendu purement volontaire. L’exploitant devra remplir un dossier papier afin de permettre une première étude rapide destinée à assurer que sa candidature entre dans le périmètre du label. L’expertise en elle-même, effectuée par les permanents de la CST, portera sur un certain nombre de points de contrôle (environ 80) concernant aménagement, image et son. Elle sera payante, avec un tarif qui n’est pas encore totalement défini mais devrait tourner autour de 1 200 €.

Ce label sera valable trois ans, si la salle a un contrat de maintenance avec un installateur et deux ans s’il n’y a pas de contrat de maintenance. “Je pense que cela va dans le sens du mouvement qui se dessine actuellement à travers le monde vers un besoin de très grande qualité, dans le sens d’un renforcement de la notion de spectacle dans les salles de cinéma.” Le seul équivalent à ce jour serait le label THX, mais qui est uniquement sonore ou encore les labels Dolby Cinéma et Imax, destinés à mettre en avant une marque plus qu’une salle. Quelques exploitants seraient déjà potentiellement intéressés par une telle démarche.

Par ailleurs, la CST travaille sur le passage au DCP SMPTE, qui sera inéluctable dans un avenir plus ou moins proche. Les tests effectués en ce moment, notamment en Norvège, ont prouvé que près de 95% des matériels existant pouvaient fonctionner, les problèmes soulevés provenant souvent de retards dans les mises à jour logicielles. Mais les équipements de première génération seront impactés, plus ou moins partiellement. “Il y a plusieurs possibilités, analyse Éric Chérioux, responsable de la postproduction au sein de la CST. Un film peut avoir un effet de levier, tout comme Avatar l’a fait pour le numérique. Mais cela pourra aussi se faire par étapes successives.” Si le DCP Interop est plus tolérant que le DCP SMPTE, le fait de monter en complexité donnera la possibilité de verrouiller toujours davantage les métadonnées, y compris les sous-titres. La CST a donc mis au point une mire SMPTE, téléchargeable afin de permettre aux exploitants de tester leur matériel sur l’ensemble de leurs sites. Un réflexe d’anticipation indispensable.

Patrice Carré
© crédit photo : Patrice Carré


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