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Cinéma

Annecy 2018 – Comment la Fondation Gan accompagne le cinéma d’animation

Date de publication : 14/06/2018 - 08:20

La Fondation Gan pour le cinéma mène différentes actions envers le cinéma d’animation et remettra notamment un prix décerné parmi les titres présentés dans le cadre du WIP feature. 

Partenaire du Festival d’Annecy depuis plus de dix ans, la Fondation Gan y a renforcé sa présence depuis 2014 en remettant un prix spécial à la diffusion, doté de 20 000 €, attribués au distributeur français du projet de son choix, parmi les huit présentés dans le cadre des Work in Progress (WIP Feature). Elle a ainsi déjà primé Adama de Simon Rouby, Ma vie de Courgette de Claude Barras, Croc-Blanc d’Alexandre Espigarès, et Petit vampire de Joann Sfar l’an dernier. Sachant qu’elle accompagne les films jusqu’à leur sortie en VàD/DVD, comme c’est le cas au côté de Wild Bunch pour la sortie cet été de Croc-Blanc, qui a réalisé 450 000 entrées en salle.

Par ailleurs, la Fondation Gan attribue chaque année, dans le cadre de ses aides à la création à des premières ou deuxièmes œuvres, un prix spécial qui revient souvent à un film d’animation. Ainsi, deux des films présentés en WIP ont été soutenus à ce titre : La traversée (photo) de Florence Miailhe (lauréate 2017, 1er long métrage), fabriqué en peinture animée sous caméra, produit par Dora Benousilio des Films de l’Arlequin et dont la livraison est prévue fin 2019, et La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti (lauréat 2016, 1er long métrage). Produit par Valérie Schermann et Christophe Jankovic de Prima Linea Productions, il devrait sortir fin 2019.

En outre, dans le cadre de la célébration de ses 30 ans, la Fondation a soutenu en 2017, via un prix spécial, une série de portraits filmés, de 26 minutes, de grands cinéastes qui évoquent leur premier film. L’image originelle de Pierre-Henri Gibert est produite par Caïman Productions. En deux parties, la première compte notamment un portrait filmé de Michel Ocelot, qui a ouvert le festival avec Dilili à Paris, les quatre autres réalisateurs étant David Lynch, Lars von Trier, Xavier Dolan et Olivier Assayas. La diffusion est prévue à l’automne sur Ciné+. "L’idée de cette série était de revenir aux sources de la création de ces cinéastes de renom et de remettre leur œuvre en perspective avec leur premier film, un angle qui fait écho au travail que la Fondation mène depuis 30 ans", rappelle Dominique Hoff, sa déléguée générale. Elle se réjouit également que le Syndicat français de la critique ait décerné son prix du meilleur album français sur le cinéma 2017 au livre Cinéma d’animation : la french touch de Laurent Valière, coédité par Arte et La Martinière, qu'elle a accompagné pour ses 30 ans. "Arte a décliné le livre en exposition qui tourne dans 11 pays via l’Institut français", précise-t-elle. Autre objet de satisfaction, l’inclusion de La tortue rouge au programme du baccalauréat cinéma-audiovisuel à partir de la rentrée, un film que la Fondation a soutenu via son aide à la création et dont l’auteur, Michael Dudok de Witt, a créé le visuel de ses 30 ans.

Sarah Drouhaud
© crédit photo : Les Films de l'Arlequin


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