Lumière MIFC 2025 - Andrea Kalas, du "Parrain" chez Paramount à l’ère Iron Mountain
Date de publication : 14/10/2025 - 08:14
Figure centrale et respectée de l’univers de la préservation des œuvres, passée chez Paramount Pictures et désormais chez Iron Mountain, Andrea Kalas est à l’honneur à l’occasion de ce 13e MIFC ce mardi 14 octobre. Portrait d’une conservatrice à la pointe.
Formée à UCLA, passée au British Film Institute en tant que conservatrice et archiviste chez DreamWorks SKG et au UCLA Film & Television Archive, Andrea Kalas est restée 16 ans chez Paramount Pictures à la tête des archives. Elle a transformé celles-ci en un fonds d’une valeur inestimable, grâce à l’association de l’expertise en préservation et de l’innovation technique. En effet, avec son équipe, elle a mis en œuvre un plan sur 30 ans visant à garantir la survie d’un maximum de titres du catalogue Paramount, un engagement qui a mené à la préservation ou à la restauration de plus de 2 000 films emblématiques.
Les chefs-d’œuvre ressuscités
Les projets de restauration supervisés par Andrea Kalas ont permis notamment la restauration en 4K HDR de la trilogie Le parrain (1972) pour son 50e anniversaire. Un chantier majeur, réalisé en collaboration avec l’archiviste de Francis Ford Coppola, James Mockoski. Cette prouesse technique et artistique lui a valu le prestigieux prix HPA Outstanding Achievement in Restoration en 2023.
Elle a également été impliquée dans la version remaniée du Parrain, 3e partie, intitulée Mario Puzo’s The Godfather, Coda: The Death of Michael Corleone. Parmi ces restaurations événements, on compte Sunset Boulevard (1950), L’homme tranquille (1952), La main au collet (1955), Diamants sur canapé (1961), Grease (1978) ou encore Le Cheik (1921) pour son centenaire, en utilisant une copie à grain fin et des scripts originaux pour recréer le processus de colorisation d’époque.
Andrea Kalas est également reconnue comme une innovatrice technique qui a conçu des solutions de pointe pour la préservation numérique, notamment en numérisant en haute résolution les matériaux à risque et le catalogue profond de Paramount, y compris la bibliothèque de Republic Pictures.
Les chefs-d’œuvre ressuscités
Les projets de restauration supervisés par Andrea Kalas ont permis notamment la restauration en 4K HDR de la trilogie Le parrain (1972) pour son 50e anniversaire. Un chantier majeur, réalisé en collaboration avec l’archiviste de Francis Ford Coppola, James Mockoski. Cette prouesse technique et artistique lui a valu le prestigieux prix HPA Outstanding Achievement in Restoration en 2023.
Elle a également été impliquée dans la version remaniée du Parrain, 3e partie, intitulée Mario Puzo’s The Godfather, Coda: The Death of Michael Corleone. Parmi ces restaurations événements, on compte Sunset Boulevard (1950), L’homme tranquille (1952), La main au collet (1955), Diamants sur canapé (1961), Grease (1978) ou encore Le Cheik (1921) pour son centenaire, en utilisant une copie à grain fin et des scripts originaux pour recréer le processus de colorisation d’époque.
Andrea Kalas est également reconnue comme une innovatrice technique qui a conçu des solutions de pointe pour la préservation numérique, notamment en numérisant en haute résolution les matériaux à risque et le catalogue profond de Paramount, y compris la bibliothèque de Republic Pictures.
Pour un cinéma de patrimoine accessible à tous
Depuis son départ de Paramount début 2025, Andrea Kalas est devenue vice-présidente des services médias et archives chez Iron Mountain, où elle met son expertise au service de la gestion globale des actifs de divertissement. Dans ses nouvelles fonctions, elle supervise l’intégration de l’intelligence artificielle pour optimiser les flux de travail d’archivage, notamment pour l’automatisation des métadonnées et la découverte de contenu.
Membre actif de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (Ampas), elle y a fondé l’Academy Digital Preservation Forum, un groupe essentiel pour guider l’industrie dans la pérennité de la production numérique. En tant qu’ancienne présidente de l’Association of Moving Image Archivists (Amia), elle porte un message clair : "Les archives sont importantes non pas parce qu’elles sont de la nostalgie, mais parce qu’elles nous disent d’où nous venons et comment nous pouvons nous appuyer sur ce que nous avons pour grandir." C’est ce message qu’elle portera lors de sa master class au MIFC ce mardi 14 octobre.
Depuis son départ de Paramount début 2025, Andrea Kalas est devenue vice-présidente des services médias et archives chez Iron Mountain, où elle met son expertise au service de la gestion globale des actifs de divertissement. Dans ses nouvelles fonctions, elle supervise l’intégration de l’intelligence artificielle pour optimiser les flux de travail d’archivage, notamment pour l’automatisation des métadonnées et la découverte de contenu.
Membre actif de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (Ampas), elle y a fondé l’Academy Digital Preservation Forum, un groupe essentiel pour guider l’industrie dans la pérennité de la production numérique. En tant qu’ancienne présidente de l’Association of Moving Image Archivists (Amia), elle porte un message clair : "Les archives sont importantes non pas parce qu’elles sont de la nostalgie, mais parce qu’elles nous disent d’où nous venons et comment nous pouvons nous appuyer sur ce que nous avons pour grandir." C’est ce message qu’elle portera lors de sa master class au MIFC ce mardi 14 octobre.
Perrine Quennesson
© crédit photo : Iron Mountain
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