Lumière MIFC 2021 - Malavida innove avec la Miel
Date de publication : 13/10/2021 - 08:40
Le distributeur et éditeur français lancera, début 2022, une initiative dédiée à la redécouverte et la diffusion en France, d’œuvres oubliées ou invisibles en salle et DVD. Un dispositif monté en collaboration avec les archives nationales tchèques et hongroises, et appelé à s’étendre à d’autres cinématographies européennes.
Baptisée Malavida Inovative European Library (Miel), le dispositif sera officiellement lancé le 1er janvier prochain, et peut s’appuyer sur les partenariats de la NFA Národní filmový archiv de Prague, dirigée par Michal Bregant, et du NFI National Film Institut Archive Hungary, dirigé par György Ráduly.
L’idée sera de mettre à disposition une sélection d’œuvres "essentielles", disponibles en DCP 2K ou 4K VOSTF, forgés à partir des dernières copies restaurées, ainsi proposées aux salles pour des projections ponctuelles ou événementielles (cinéclubs, cycles ou rétrospectives thématiques), en commercial comme en non commercial.
Parmi les enjeux de cette initiative réside évidemment une problématique d’accès et de diffusion d’œuvres marquantes des territoires concernées. "Nous nous sommes rendus compte que nous ne pouvions pas forcément monter une vraie sortie salle pour toutes les œuvres qui nous intéressaient", explique Lionel Ithurralde, cofondateur et codirigeant, avec Anne-Laure Brénéol, de Malavida Films. "Pour des raisons économiques, au regard des risques du marché actuel, comme matérielles, car nous restons une structure à taille humaine. Et pourtant, la demande existe pour la projection de ces œuvres sur grand écran, avec des potentiels de programmation, mais sans possibilité de monter une réelle économie autour. Nous avons donc imaginé ce dispositif pour donner, aux exploitants comme aux festivals français, un accès à ces films marquants, souvent primées ou oscarisées, qui méritent d’exister malgré tout sur grand écran."
Chaque titre sera accompagné de matériel promotionnel, dossier et visuel, ainsi que d’un tirage papier de l’affiche (en 60x40cm). En outre, chaque film bénéficiera également d’une édition en vidéo physique par Malavida Films.
Le dispositif rejoint évidemment la stratégie éditoriale de la structure, spécialisée, entre autres, dans la redécouvertes d’œuvres ou de cinéastes méconnus ou invisibles, notamment issus des territoires de l’Est Européen ou de la Scandinavie. La Miel concernera, dans un premier temps, 15 œuvres tchèques et 5 hongroises, mais a pour vocation de s'ouvrir à d'autres cinématographies et notamment européennes.
La Miel tchèque regroupe ainsi :
Un cas pour un bourreau débutant de Pavel Juráček (1970)
Les petites perles du fond de l'eau de Vera Chytilová, Jaromil Jireš, Jirí Menzel, Jan Němec et Evald Schorm (1965)
Les diamants de la nuit de Jan Němec (1964)
Chronique morave de Vojtěch Jasný (1969)
Monsieur, vous êtes veuve (1971), Comment noyer le docteur Mracek (1975), Mais qui veut tuer jessie ? (1966), trois films de Václav Vorlíček
Valérie au pays des merveilles (photo) de Jaromil Jireš (1970)
Vive la république ! de Karel Kachyňa (1965)
La famille Homolka de Jaroslav Papoušek (1971)
Happy End (1967), Adèle n'a pas encore dîné (1978), Le château des Carpathes (1981), trois films d’Oldřich Lipský
Fin août a l'Hôtel Ozone de Jan Schmidt (1967)
Le miroir aux alouettes de Ján Kadár et Elmar Klos (1965)
Trains étroitement surveillés de Jiří Menzel (1965)
Eclairage intime d’Ivan Passer (1965)
Les petites marguerites de Věra Chytilová (1966)
L'incinerateur de cadavres de Juray Herz (1969)
L’idée sera de mettre à disposition une sélection d’œuvres "essentielles", disponibles en DCP 2K ou 4K VOSTF, forgés à partir des dernières copies restaurées, ainsi proposées aux salles pour des projections ponctuelles ou événementielles (cinéclubs, cycles ou rétrospectives thématiques), en commercial comme en non commercial.
Parmi les enjeux de cette initiative réside évidemment une problématique d’accès et de diffusion d’œuvres marquantes des territoires concernées. "Nous nous sommes rendus compte que nous ne pouvions pas forcément monter une vraie sortie salle pour toutes les œuvres qui nous intéressaient", explique Lionel Ithurralde, cofondateur et codirigeant, avec Anne-Laure Brénéol, de Malavida Films. "Pour des raisons économiques, au regard des risques du marché actuel, comme matérielles, car nous restons une structure à taille humaine. Et pourtant, la demande existe pour la projection de ces œuvres sur grand écran, avec des potentiels de programmation, mais sans possibilité de monter une réelle économie autour. Nous avons donc imaginé ce dispositif pour donner, aux exploitants comme aux festivals français, un accès à ces films marquants, souvent primées ou oscarisées, qui méritent d’exister malgré tout sur grand écran."
Chaque titre sera accompagné de matériel promotionnel, dossier et visuel, ainsi que d’un tirage papier de l’affiche (en 60x40cm). En outre, chaque film bénéficiera également d’une édition en vidéo physique par Malavida Films.
Le dispositif rejoint évidemment la stratégie éditoriale de la structure, spécialisée, entre autres, dans la redécouvertes d’œuvres ou de cinéastes méconnus ou invisibles, notamment issus des territoires de l’Est Européen ou de la Scandinavie. La Miel concernera, dans un premier temps, 15 œuvres tchèques et 5 hongroises, mais a pour vocation de s'ouvrir à d'autres cinématographies et notamment européennes.
La Miel tchèque regroupe ainsi :
Un cas pour un bourreau débutant de Pavel Juráček (1970)
Les petites perles du fond de l'eau de Vera Chytilová, Jaromil Jireš, Jirí Menzel, Jan Němec et Evald Schorm (1965)
Les diamants de la nuit de Jan Němec (1964)
Chronique morave de Vojtěch Jasný (1969)
Monsieur, vous êtes veuve (1971), Comment noyer le docteur Mracek (1975), Mais qui veut tuer jessie ? (1966), trois films de Václav Vorlíček
Valérie au pays des merveilles (photo) de Jaromil Jireš (1970)
Vive la république ! de Karel Kachyňa (1965)
La famille Homolka de Jaroslav Papoušek (1971)
Happy End (1967), Adèle n'a pas encore dîné (1978), Le château des Carpathes (1981), trois films d’Oldřich Lipský
Fin août a l'Hôtel Ozone de Jan Schmidt (1967)
Le miroir aux alouettes de Ján Kadár et Elmar Klos (1965)
Trains étroitement surveillés de Jiří Menzel (1965)
Eclairage intime d’Ivan Passer (1965)
Les petites marguerites de Věra Chytilová (1966)
L'incinerateur de cadavres de Juray Herz (1969)
La Miel hongroise :
Les garçons de la rue Paul de Zoltán Fábri (1968)
Adoption de Márta Mészáros (1975)
Sindbad de Zoltán Huszárik (1971)
Les faucons d’István Gaál (1970)
Ah ça ira ! de Miklós Jancsó (1969)
Les garçons de la rue Paul de Zoltán Fábri (1968)
Adoption de Márta Mészáros (1975)
Sindbad de Zoltán Huszárik (1971)
Les faucons d’István Gaál (1970)
Ah ça ira ! de Miklós Jancsó (1969)
Sylvain Devarieux
© crédit photo : NFA-Malavida
L’accès à cet article est réservé aux abonnés.
Vous avez déjà un compte
Accès 24 heures
Pour lire cet article et accéder à tous les contenus du site durant 24 heures
cliquez ici
Monkey Man
Marin des
L'île
Borgo